Deux thèmes principaux à retenir en ce début de semaine, des précisions sur l'aide exceptionnelle de 1500 € et les mesures pour les entreprises du secteur du batiment, les garages et entreprises du paysage
Au terme d’une semaine tendue entre les professionnels du bâtiment, qui jugeaient intenables de poursuivre les chantiers alors que la population devait rester confinée, et le gouvernement, qui demandait aux entreprises de poursuivre leur activité jugée « essentielle » à l'économie du pays, un terrain d'entente a été trouvé entre plusieurs ministères (Transition écologique, Économie, Ville, Travail) et trois organisations professionnelles du bâtiment (FFB, Capeb et FNTP).
Partant de là, nous pouvons donc penser que si l'activité partielle n'est pas impossible à mettre en oeuvre dans le secteur du BTP, elle devra se justifier différemment que par la "seule" épidémie (refus des particuliers de les accueillir - manque de fournitures fournisseurs fermés,....).
Pour les garagistes et paysagistes, la même analyse doit être retenue :
Dans tous les cas, ce qu'il faut retenir c'est que la baisse d'activité ou l’arrêt totale d’activité, en dehors des secteurs contraints de fermer depuis le 14/03/2020, doit être justifié par des éléments factuels propres à chaque entreprise et situation.
Il est prévu d'ouvrir l'aide exceptionnelle aux entreprises de moins de 10 salariés indépendantes (à l’exclusion de celles appartenant à un groupe de sociétés), quel que soit leur statut (entreprise individuelle, y compris micro-entrepreneur, indépendants et sociétés) et qui :
auront fait l’objet d’une fermeture par décision de l’administration ou qui appartiennent à un secteur particulièrement touché (hébergement, restauration, activités culturelles et sportives, événementiel, foires et salons, transport-entreposage) ;
auront subi une perte de CA durant la période comprise entre le 21 février et le 31 mars 2020, par rapport à l’année précédente, supérieure à 70 %.
Quels montants ?
À ce stade, 1 500 euros seraient versés pour les entreprises avec une perte de CA de plus de 1 500 euros.
Pour celles avec une perte de CA inférieure ou égale à 1 500 euros, un versement du montant de la perte de leur CA durant la période, par rapport à la même période de l'année précédente serait accordé.
A qui demander l'aide ?
La DGFiP travaille actuellement à développer une solution simple qui permettra aux demandeurs, dès le début d'avril, de remplir un formulaire via l'espace «entreprises» du site impots.gouv.fr avec les informations indispensables au traitement de leur demande (SIREN/SIRET, RIB, montant du CA, montant de l'aide demandée et déclaration sur l'honneur certifiant que les renseignements fournis sont exacts).
Le second volet (dispositif anti-faillite) sera ouvert aux entreprises éligibles au versement de l'aide exceptionnelle de 1.500 euros et faisant face à une impasse de trésorerie. Il sera activé normalement à compter du 15 avril, avec une instruction par les Régions.
Attention soyez Vigilant des mails frauduleux circulent déjà. Ne jamais transmettre par mail votre RIB ou vos coordonnées bancaires (en dehors de votre banquier, la BPI, les impôts, ou votre comptable Cerfrance).
Un conseiller Cerfrance reviendra vers vous sous 24h.