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Comment se mettre à son compte ?

Vous avez décidé de franchir le pas. Vous rêvez d'indépendance, de gérer votre propre emploi du temps et d'accueillir de nouveaux clients. Après avoir parcouru de nombreuses pages sur internet, une question persiste : comment se mettre à son compte en 2024 ? Pour vous aider dans cette nouvelle aventure, découvrez notre guide pratique en 5 étapes simples.

Pourquoi se mettre à son compte ?

Opter pour l'entrepreneuriat et décider de se mettre à son compte est une démarche qui attire de plus en plus de professionnels. Cette décision est souvent motivée par plusieurs raisons majeures : 

  • Liberté et Autonomie : L'un des attraits majeurs de l'entrepreneuriat est la liberté. En tant que propriétaire de votre entreprise, vous avez le contrôle total de vos décisions, vous fixez votre rythme de travail et vous choisissez vos missions. Cette autonomie peut conduire à une satisfaction professionnelle accrue. 
  • Réalisation personnelle : Mener à bien un projet personnel, voir son idée se concrétiser et son entreprise grandir est une source immense de fierté et de réalisation personnelle. 
  • Flexibilité : Être à la tête de son entreprise permet souvent une plus grande flexibilité en termes d'horaires, ce qui peut s'avérer précieux pour équilibrer vie professionnelle et vie personnelle. 

Etape 1 - Préparer son Business Model et préparer une étude de marché

Avant de vous demander comment se mettre à son compte, il est primordial de définir clairement votre idée et d'évaluer son potentiel sur le marché. L'élaboration d'un business model solide et la réalisation d'une étude de marché approfondie vous permettront de comprendre votre cible, de déterminer votre proposition de valeur et d'anticiper les éventuels obstacles. 

Demander de l’aide à un expert en conseil d’entreprise : Si vous n'êtes pas familier avec ces domaines, consulter un expert en création d'entreprise peut s'avérer bénéfique. Ces professionnels pourront vous fournir des orientations, des ressources et des outils pour affiner votre plan. 

Étape 2 - Choisir le bon statut juridique pour savoir comment se mettre à son compte

Au premier regard, le choix du statut juridique pour se mettre à son compte peut sembler complexe, voire intimidant. Entre SASU, auto-entrepreneur, et EI le choix est vaste. Et crucial. En effet, votre statut détermine non seulement la nature de vos activités, mais aussi votre chiffre d'affaires, vos charges, le nombre d'associés et le cadre juridique qui vous régira. Se renseigner et s'informer est donc une étape essentielle pour savoir comment se mettre à son compte avec succès. 

 

Auto-entrepreneur (ou Micro-entrepreneur) 

 

Pour ceux qui cherchent comment se mettre à son compte simplement, le statut d'auto-entrepreneur est un choix judicieux. Il offre une gestion administrative allégée et est parfait pour les petites activités, avec des exemptions de TVA jusqu'à des seuils définis. Les charges sociales dépendent directement du chiffre d'affaires, évitant des coûts fixes. Toutefois, il comporte des limitations, notamment en matière de protection sociale et de plafonds de revenus. 

Idéal pour : Ceux qui démarrent une petite activité, comme des freelances, consultants, ou petits artisans. 

 

Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) 

 

Si vous réfléchissez à comment se mettre à son compte en solo, l'EURL, version unipersonnelle de la SARL, est une option solide. Elle offre une protection patrimoniale contre les dettes professionnelles. Par défaut, elle est à l'impôt sur le revenu, mais l'impôt sur les sociétés est envisageable. Elle apporte plus de flexibilité que l'auto-entrepreneur, mais implique plus de formalités et coûts. 

Idéal pour : des artisans ou des consultants souhaitant une forme plus structurée que l'auto-entreprise. 

 

Société à Responsabilité Limitée (SARL) 

 

Si vous songez à comment se mettre à son compte avec des partenaires, la SARL est une option en France. Requérant au moins deux associés, elle limite leur responsabilité à leurs apports. Habituellement soumise à l'impôt sur les sociétés, une option pour l'impôt sur le revenu est possible. Elle offre stabilité et clarté, mais avec des coûts supérieurs à un auto-entrepreneur. 

Idéal pour : Les familles ou des partenaires commerciaux, souhaitant créer une entreprise avec une structure claire et une responsabilité limitée. 

 

Société par Actions Simplifiée (SAS / SASU pour unipersonnelle) 

 

La SAS est reconnue pour sa grande flexibilité statutaire. Elle permet aux associés de définir librement l'organisation de la société dans les statuts. La SASU est la version unipersonnelle de la SAS. Ces structures sont soumises à l'impôt sur les sociétés et permettent une grande liberté dans la répartition des bénéfices et la prise de décision. Elles sont cependant plus coûteuses à mettre en place et à gérer que d'autres formes juridiques. 

Idéal pour : Les entrepreneurs cherchant une grande flexibilité statutaire. 

Etape 3 - Se renseigner sur les aides existantes

Des aides sont disponibles pour ceux souhaitant se mettre à leur compte, quel que soit la forme juridique.  

Le dispositif NACRE (Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise) est proposé par l’Etat et s’adresse principalement aux demandeurs d’emploi inscrits depuis au moins un semestre, qu’ils soient indemnisés ou pas. Les bénéficiaires du RSA ou de l’ASS peuvent aussi en profiter, ainsi que les jeunes de moins de 25 ans ou ceux de plus de 50 ans. 

L’ACRE est un classique pour les auto-entreprises (ou micro-entreprises). L’Aide à la Création ou à la Reprise d’Entreprise permet de bénéficier d’exonérations de cotisations sociales pendant la première année. 

Pour les demandeurs d’emploi encore indemnisés, l’ARCE est à disposition et permet de maintenir les indemnités chômage ou le versement immédiat de 50% du reste des droits. 

L’ADIE est une association de micro-crédit qui prend le relais quand les banques ne suivent pas une demande de finalement. 

Vous pouvez aussi vous tourner vers la Chambre de Commerce et d’Industrie, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat et le Conseil Régional, qui tous proposent des aides supplémentaires au cas par cas.  

Etape 4 - Immatriculer son entreprise

Avant de lancer officiellement votre activité, il est impératif d'inscrire votre entreprise au Registre du Commerce et des Sociétés. Cette étape cruciale vous octroie l'extrait K-bis, document attestant de l'existence juridique de votre entreprise. La complexité de ces démarches varie selon la structure juridique choisie : 

Entreprise Individuelle : La procédure est assez directe. Vous devrez fournir une déclaration de création d'activité, complétée par les pièces justificatives requises. 

Création de Société : Ce processus est plus élaboré. Il nécessite la rédaction des statuts de la société, la constitution du capital social, suivie de la soumission d'une déclaration de création de société, là aussi accompagnée des documents appropriés. 

Il est donc primordial de bien s'informer et, si nécessaire, de solliciter des conseils professionnels pour s'assurer que chaque étape soit correctement réalisée. 

Etape 5 - Développer et gérer son entreprise

Une fois les fondations de votre entreprise solidement établies, l'heure est à son développement et à sa gestion efficace. L'un des premiers réflexes est de se rapprocher d'experts en conseil d'entreprise. Ces derniers peuvent vous fournir des formations adaptées, des ressources précieuses, et vous introduire à un réseau professionnel riche pour stimuler votre croissance. 

L'importance du choix des outils adéquats ne saurait être sous-estimée. Des logiciels de comptabilité pertinents aux plateformes de marketing digital, en passant par les systèmes de gestion de la relation client, s'équiper judicieusement est un levier puissant pour faciliter la gestion quotidienne de votre activité. 

Il est ensuite essentiel de construire et déployer une stratégie de communication robuste. Par la publicité, le marketing digital ou encore les relations publiques, faire connaître et reconnaître votre entreprise est capital pour sa croissance. Ce rayonnement sera, en outre, un atout majeur pour trouver et fidéliser des clients. Le bouche-à-oreille, un réseau solide ou encore une présence digitale affirmée seront vos meilleurs alliés. 

Côté gestion, ouvrir un compte bancaire professionnel vous permettra de séparer vos finances personnelles de celles de votre entreprise, simplifiant ainsi son suivi comptable. Notons toutefois que cette étape n'est pas obligatoire pour les auto-entrepreneurs. Enfin, une comptabilité rigoureuse est le pilier de toute entreprise florissante. Elle vous garantit non seulement de respecter vos obligations fiscales, mais vous offre également une vision claire de la santé financière de votre entreprise.

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