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Le pâturage tournant dynamique, un axe majeur d’économie

Le pâturage tournant dynamique est la façon la plus économe de nourrir les vaches. Pourquoi cette technique n’est elle pas plus développée en Normandie ? Pourtant nous avons des conditions pédoclimatiques proches de la Nouvelle Zélande et l’Irlande qui l’ont mis en place dans toutes leurs exploitations laitière. Les modalités de mise en oeuvre doivent être respectées et il est préférable d’être accompagné.

 

Le pâturage tournant dynamique, en quoi ça consiste ?

Le principe de base est simple : un brin d’herbe pâturé repousse autour du 3ème jour. Il faut absolument éviter que cette repousse soit repâturée car la plante a puisé dans ses réserves racinaires pour faire sa repousse et la repousse suivante sera fortement retardée. Ainsi, la technique consiste à mettre une grosse pression animale sur des paddocks de 1 à 2 jours, puis de laisser le paddock au repos suffisamment longtemps afin de maximiser le rapport qualité / quantité d’herbe au cycle du pâturage suivant.

Les gains attendus sont nombreux, le plus visuel est le gain de rendement d’herbe sans apport d’engrais supplémentaire : +30% en moyenne. Les dérives issues du pâturage libre disparaissent peu à peu : moins de zones de refus, moins de zones surpâturées avec développement d’adventices, retour progressif de la flore intéressante pour le pâturage sans ressemis ou sursemis de la prairie existante, allongement de la durée de pâturage en été… Nos simulations économiques prouvent que mettre en place cette technique est rentable. La raison est simple : le pâturage revient 4 fois moins cher que l’ensilage.

  • Donc valoriser plus d’herbe avec les mêmes surfaces permet de réduire les besoins en stocks et produire plus de lait à l’hectare.

La seule contrainte est d’avoir une surface accessible aux vaches suffisante (au moins 15 ares/vache). Qu’on soit en robot ou en grand troupeau, c’est envisageable.

  • En Nouvelle Zélande, ce système est mis en place pour des troupeaux de 1 000 vaches. Donc c'est tout à fait possible de le mettre en place pour 200 vaches.
  • Pour les robots, moyennant quelques ajustements (distance maximale de la parcelle la plus éloignée, portes de tri, saturation du robot).

Visionnez le témoignage client pour voir comment cela est possible !

  • Tout d’abord, il faut découper sur base d’une photo satellite les paddocks, en prenant en compte plusieurs éléments : la taille moyenne d’un paddock, les chemins, les abreuvoirs, la forme des paddocks, les clôtures et haies existantes…
  • Puis on définit un planning de pâturage prévisionnel pour bien identifier les phases clés à ne pas manquer, le rythme de pâturage à suivre et le débrayage des parcelles pour la fauche au printemps.
  • Enfin, un suivi régulier de la hauteur d’herbe des différents paddocks permet de recaler le planning de pâturage au cours de la saison pour ne pas être dépassé par l’herbe au printemps et allonger au maximum la période de pâturage en été.

Qui peut me conseiller et m’accompagner ?

Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à contacter le Conseil Technique de votre CERFRANCE Normandie Ouest. Nous pourrons vous accompagner dans la mise en place de cette technique chez vous.

Contact et renseignements : Karine MARIE, Directrice Conseil agricole
kmarie@no.cerfrance.fr