Quand le patrimoine familial se bonifie avec le temps
DOMAINE VOCORET & FILS
FICHE SIGNALÉTIQUE
ACTIVITÉ : VITICULTURE production et vente en direct
TAILLE : 17 salariés
DATE DE CRÉATION : 1961
SITE INTERNET : domaine-vocoret.com
PATRICE ET JEROME VOCORET, LES COUSINS ENTREPRENEURS
Près d’Auxerre, sur les coteaux chablisiens, la famille Vocoret exploite la majeure partie de ses 50 hectares en appellations Grands Crus et Premiers Crus. Seulement voilà : ils rencontrent un risque de division et de morcellement du domaine actuel. Deux raisons principales : le départ de certains descendants associés, ou encore la reprise du foncier par les propriétaires, à l’issue des baux.
Ce contexte a deux grandes conséquences :
- la diminution du revenu ;
- la baisse de la rentabilité de l’exploitation du Domaine.
En résumé, un manque à gagner majeur !
PROTEGER LE PATRIMOINE FAMILIAL, AVEC L’AIDE DE CERFRANCE
Avec leur conseiller Cerfrance, les cousins Vocoret ont élaboré une stratégie qui repose sur la création de sociétés financières, aussi appelées holdings. Cette solution permet de mettre de côté des sommes destinées à être redistribuées après l’arrêt d’activité des associés. Ce sont en quelque sorte des livrets d’épargne !
Le fonctionnement est simple :
- le Domaine verse une part de résultat à chaque holding ;
- chacune bénéficie de prélèvements sociaux et fiscaux allégés ;
- les fonds sont réinvestis dans d’autres placements, par exemple dans l’immobilier.
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Et si jamais le Domaine a besoin de trésorerie, tout a été pensé : « Des conventions de trésorerie ont été mises en place entre les sociétés financières et le domaine. Cela leur permet d’apporter leur concours financier », expliquent Jérôme et Patrice.
ET APRES LE DEPART EN RETRAITE DES ASSOCIES ?
Plusieurs scénarii existent. Par exemple, il est possible de rompre tout lien entre la holding et la société de production viticole.
La transmission aux descendants passe par des donations de nue-propriété.
Deux avantages :
- les associés actuels conservent l’usufruit et continuent à bénéficier de dividendes pour compléter leur retraite ;
- l’ensemble des réserves non distribuées revient aux derniers descendants, sans avoir à payer de droits supplémentaires.
Se constituer un patrimoine et le consolider est aujourd’hui une nécessité. Si l’on veut assurer la pérennité des exploitations créées, pour certaines, depuis plusieurs générations, pas d’entreprenariat sans capitaux : s’installer en achetant la totalité d’une structure, quelle que soit la nature de l’activité, devient mission impossible si on n’a pas les reins solides.
L’avis de Noëlle Lécuyer, reponsable juridique, fiscal et patrimoine